Comment expliquer la charge mentale aux hommes ?
Tu n’es pas seule ! Nous sommes 71% de femmes en France à souffrir de la charge mentale ! Je me suis longtemps sentie prisonnière d’une vie remplie de “je fais” plutôt que de “je suis”… La notion de plaisir avait disparu au profit d’une To Do List longue comme le bras et d’une solitude à réaliser cet ensemble de tâches ménagères. Alors, prête à savoir comment j’ai expliqué ma charge mentale à mon homme pour sortir de cette spirale infernale ?
Définition de la charge mentale ménagère
Ca c’est ma tête quand je suis au bout du rouleau, et que j’entends mon amoureux me demander “Tu veux de l’aide ?” OBVIOUSLY, OUI J’AI BESOIN D’AIDE ! Le sac de courses n’est pas déballé, la table n’est pas dressée pour le diner, le courrier n’est pas traité…
Je vois 1001 choses à faire, à penser, à anticiper pour faire tourner la maison, la famille et nos obligations d’adultes. Lui, ne voit pas tout ça… C’est un fait, nous n’avons pas le même regard sur le travail domestique, ni la même charge mentale !
Mais c’est quoi exactement la définition de la charge mentale ? Oui, oui, il y en a une et je te la donne ici : “la charge mentale = le fait de devoir constamment penser à tout, tout le temps et pour tout le monde”
Concrètement, la charge mentale ménagère se traduit par une To Do List à rallonge de tâches domestiques à faire, mais aussi et surtout, par l’investissement quotidien et récurrent dans l’éducation des enfants, l’organisation et la coordination des tâches ménagères, la gestion du calendrier familial, les événements familiaux, la santé et le bien-être de tous les membres du foyer.
Aller, j’ose le dire : on est un peu le hamster qui fait tourner la roue ! (Comprenez la vie de la famille)
Et l’aide qu’il me propose de temps à autre, n’est que la partie visible de l’iceberg ! Souvent, mon mari me propose une aide “physique”, des tâches à cocher à ma place comme lancer une machine ou préparer le cartable sans penser à ce « travail mental », « travail émotionnel », « travail de réflexion » ou « travail invisible » qui constitue en fait ma charge mentale.
Problème n°1 → la charge mentale omniprésente au quotidien
On ne parle pas de déclarer ses impôts une fois par an ou de sortir les poubelles une fois par semaine (tâches qu’il se congratule de faire pour prouver sa participation à la vie de la famille). La charge mentale pèse parce qu’elle est présente tous les jours et sans arrêt. Tous les jours, je dois gérer les repas. Et spoiler-alert : gérer les repas englobe tout un tas d’autres tâches en plus du temps passé à cuisiner : c’est du temps pour élaborer le menu, faire la liste des courses, vérifier ce que les enfants mangent à la cantine pour ne pas faire doublon, chercher des recettes équilibrées, veiller à bien ranger et nettoyer le frigo, de ne pas faire de gâchis, anticiper les sorties pour prévoir la bonne quantité, faire la vaisselle, préparer les goûters, etc…
Autre exemple :
La charge mentale ce n’est pas de préparer le sac d’école de notre fille à ma place ou “pour m’aider”. La charge mentale c’est prendre en charge toutes les questions qui vont avec :
- est ce qu’il y a des choses à signer dans le cahier ?
- c’est quoi la météo demain ? je mets la casquette et les lunettes ?
- elle mange quoi à la cantine, pour pas faire doublon le soir ?
- mince il y a des vêtements sales, je dois prévoir une tenue de rechange
- est ce que tes chaussures te vont encore ou faut-il en acheter une nouvelle paire ?
- on a perdu doudou ! à l’école ? sur le chemin ? comment on fait pour demain ?
Imagine cet exemple multiplié par toutes les tâches que l’on fait à longueur de journée. Normal que je finisse la journée en PLS et que ma bonne humeur soit aux abonnées absentes !
Problème n°2 → la charge mentale n’est pas répartie équitablement.
En tant que femme, suis-je prédisposée à mieux cuisiner, à mieux laver la maison, à mieux préparer les valises que mon homme ? Bien qu’il n’y ait plus de cours comme à l’époque de l’école des filles pour apprendre la couture et entretenir son foyer, force est de constater que ces apprentissages sont moins transmis aux petits garçons qu’aux petites filles par leurs parents.
Pourtant ce travail à la maison est obligatoire. Nous nous devons de vivre dans un endroit propre, de porter des vêtements propres, de manger pour vivre, etc… Il faut bien que quelqu’un s’y colle (à moins d’avoir une gouvernante à la maison !)
Et c’est bien là, l’autre problème.
Le travail à la maison penche plus de mon côté que du sien. Parce que oui, toutes ces choses à faire et à penser pour faire tourner la maison et la famille, c’est un travail. Un travail qui passe inaperçu, pour lequel je n’ai que peu de reconnaissance et que je fais gratuitement. A contrario, l’organisation du travail est un vrai poste dans l’entreprise, avec une fiche de salaire associée.
Et peut-être l’as tu vu, ce documentaire qui parle de l’inégalité femmes-hommes dans Capital ? Dans un exercice édifiant, l’émission d’M6 met un prix sur chaque tâche domestique gérée par une maman qui garde ses enfants le mercredi : ménage, repas, garde et devoirs des enfants, déplacements pour les activités sportives… Je trouve l’émission parfaite pour amorcer la conversation avec son +1 et rendre visible ce travail invisible.

Charge mentale du couple : la faute des hommes ?
→ Mon homme ne sait pas s’occuper de la maison
C’est drôle, mais quand je tombe sur une vidéo d’une femme qui souffre de la charge mentale et l’exprime, il y a tout un tas de témoignages d’hommes qui sont fiers d’y répondre par :
«je fais largement mes 50%» ou “je rentre tôt le soir pour relayer ma femme et faire les devoirs avant de retourner bosser pendant que ma femme gère le repas et le coucher des enfants”
Certes, mon homme fait plus de choses à la maison que son père à l’époque, il participe aux tâches ménagères, a eu un congé paternité… Pour autant, il n’a jamais été élevé dans l’organisation, les tâches ménagères et ne voit pas ce qu’il y a à faire ! Ce n’est pas inné pour tout le monde. Ce qui explique que nous n’avons pas tous les mêmes niveaux d’exigence par rapport au ménage, au rangement…
Pourtant, je ne veux pas que mon mari ait un rôle périphérique, mais qu’il soit acteur tout autant que moi de notre vie familiale. Autant dans le faire, que le penser à faire, les discussion ou l’anticipation de notre quotidien.
Et puis j’ai lu ce chiffre dingue : en 2024, 37% des hommes disent considérer que le féminisme menace leur place et leur rôle, et qu’ils sont en train de perdre le pouvoir. Le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCE) souligne que ces résultats indiquent un retour préoccupant des injonctions conservatrices qui réassignent les femmes à la sphère domestique. 😱
Alors j’ai questionné l’amoureux : penses-tu que la gestion de la maison et de la famille me reviennent ? Que ma place est à la maison ?
Evidemment il a répondu non mais pour autant, il m’explique que lui aussi souffre de la charge mentale. Alors ça m’interpelle ! Quelle charge mentale alors que j’ai l’impression de tout gérer ?
En 2024, en France, 70 % des hommes estiment encore qu’ils doivent être le soutien financier de leur famille pour être valorisés socialement. Je reconnais bien là mon mari, où sa « charge mentale » est due à son travail pour avoir une belle étiquette professionnelle et un bon revenu pour la famille. Les études en psychiatrie et en médecine préventive l’ont également constaté : le sommeil des femmes est perturbé car elles se soucient davantage des autres membres du foyer, tandis que le sommeil des hommes est plus perturbé par des questions relatives à leur propre emploi et aux finances du ménage.
Même si j’entends “sa charge”, je ne peux pas entendre qu’elle soit au même niveau que ma charge mentale, tout simplement parce que je travaille également. Je ne remets pas les compteurs à O en terminant le travail, parce que j’enchaîne avec mon second travail “au foyer”, celui-là même qui n’est pas partagé. Pourtant nous l’avons partagé cette envie commune d’un bel appartement, d’un enfant, de projets de voyage en famille ?
Petite lecture sympa au passage avec un titre comme je les aiment : “Non messieurs, votre «charge mentale» n’est pas comparable avec celle des femmes” (Slate)
En 2025, c’est un non-sens de voir un papa aller à la pharmacie et ne pas connaître le poids de son enfant quand la pharmacienne lui pose la question, cela n’a pas de sens lorsque papa achète un vêtement coup de coeur et encombre le dressing qu’il ne range évidemment pas, cela n’a pas de sens que monsieur ne sache pas répondre quand on le questionne sur les réservations de vacances, parce qu’il n’a rien géré et ne s’y est pas intéressé…
→ La société nous fait ch*** aussi avec la charge mentale
41% des femmes disent avoir l’impression d’être dépassées au quotidien. Et en devenant maman, je me suis aussi rendue compte que cette charge mentale s’est décuplée par les injonctions de la société comme :
- travailler dur pour réussir professionnellement
- mais pas trop pour profiter des enfants et assurer les navettes à l’école, gérer les grèves…ne pas les mettre au périscolaire sous peine d’être une mauvaise mère
- faire des repas maison, bio et locaux parce que c’est meilleur pour notre santé
- avoir une maison impeccable, le linge bien repassé et sans aide extérieure bien-sûr
- garder tu temps pour son couple, faire plaisir à l’autre
- penser “éducation positive” sans jouets plastiques ni écrans mais des activités DIY
- accepter toutes les invitation parce qu’il faut garder un lien social
- et tout ça avec le sourire s’il vous plait !
J’ai voulu cocher toutes ces cases par peur d’être jugée par mes amies ou les mamans d’école qui font toujours mieux (en apparence). Jusqu’au moment où nous avons reparlé de nos convictions à ces sujets avec mon mari, et de nous poser les bonnes questions. Qu’est ce qui correspond à notre famille ? Pas à la société. Qu’est ce qui pourrait nous soulager à l’instant T ? C’est ensemble que nous avons fixé nos exigences, nos limites et nos besoins pour trouver cet équilibre vital en famille.
Dans une enquête, les femmes interrogées proposent ces solutions pour s’en sortir :
- l’employeur a sa part à jouer en proposant plus de flexibilté
- cesser son activité professionnelle
- changer de conjoint
- rester célibataire
(Source : Enquête IFOP sur la charge mentale des femmes salariées – septembre 2024)
En effet, je suis persuadée moi aussi que vivre sans mari, sans enfant, sans animal et dans une maison plus petite ferait baisser ma charge mentale. Mais quelles solutions pour s’en sortir sans faire une croix sur tout ça ? ❌
Faut-il divorcer et interdire la garde des enfants aux papas pour qu’ils se transforment en Mme Doubdtfire ?
Plusieurs façons de parler de la charge mentale aux hommes
→ Parler de la charge mentale avec humour
Tu as du mal à t’exprimer à ce sujet envers ton partenaire ? Pour commencer light et dans la bonne humeur, tu peux commencer par regarder des contenus faits par d’autres. Par exemple, tu peux lui partager cet article, tu peux suivre le compte génial de Marine Léonardi qui fait passer les messages avec tellement d’humour ! J’ai adoré sa vidéo “il a pensé à moi, c’est trop chou” où elle voit un geste d’amour dans chaque chose qu’a laissé son homme. Par exemple les poils de barbe dans le lavabo, etc…
La discussion peut aussi s’enclencher avec les BD d’Emma qui sont devenues virales sur les réseaux sociaux. En voici un exemple juste là ⬇️






Autre idée pour faire passer un message sur ta charge mentale, propose lui de regarder cette vidéo que j’ai posté sur mon compte Instagram et qui a récolté +2500 likes.
Il parlait d’une astuce proposée par ma psy pour faire comprendre à l’amoureux les objets à ranger qu’il ne voyait pas grâce à des post-it humoristiques. Quand j’ai vu l’ampleur qu’a prise cette vidéo, j’ai compris. J’ai compris qu’on était nombreuses dans le même bateau, nombreuses à souffrir de cette situation et à chercher une solution pour en sortir. Pourtant deux commentaires particulièrement durs m’ont amenée à réfléchir :
- Quitte-le → c’est vrai que ça serait plus simple et que ça lui donnerait une bonne leçon. C’est vrai que je ne veux pas passer ma vie à rattraper 40 ans d’éducation sur le sujet. Mais je suis aussi persuadée qu’une meilleure répartition des tâches, une meilleure communication et la reconnaissance de part et d’autre du couple peut faire des miracles (suite des propositions en dernière partie de cet article).
- Fais-le (sous entendu, fais-le à sa place) → je ne veux pas me taire sur cette situation. Je ne veux pas le laisser croire que c’est OK de me laisser gérer en grande partie la vie de famille. J’aspire à avoir un réel partenaire à la maison, pas quelqu’un de passif. Au contraire, je fais tout pour montrer ce travail et ne plus le laisser transparent.
→ Parler de la souffrance causée par la charge mentale
Pour parler de la charge mentale aux hommes, c’est certainement cette partie-là qui aura le plus d’impact parce que parler de sa souffrance à une personne qui est censée nous aimer et vouloir notre bien ne peut pas laisser indifférent. Parler de mes souffrances et rendre visibles mes symptômes liés à la charge mentale a forcément fait bouger les choses chez nous :
- je suis stressée : de mal faire, d’être en retard, d’avoir oublié quelque chose…
- je suis en colère : de n’être ni épaulée, ni reconnue ni soutenue dans ces tâches qui profitent pourtant à tous les membres de la famille
- je me sens seule : du temps pour l’intendance familiale ce sont des relations sociales en chute libre, moins de temps pour voir mes amies, faire une activité physique et + de tensions familiales
- je suis moins performante au travail : comment être à 100% alors que j’ai un 2e travail à côté pour lequel je ne suis pas payée ?
Cette charge mentale est venue envahir tous les aspects de ma vie et a dégradé ma vie, ma santé physique et mentale. Combien de temps encore vais je prendre des RDV de santé pour ma fille et retarder les miens dont j’ai terriblement besoin ? Qui prend soin de moi alors que je prend soin de tout le monde ? Dans les différents articles que j’ai pu lire avant de rédiger celui-ci, j’ai appris que les femmes qui souffrent de la charge mentale tombent en burn out, font une dépression, voire imaginent une démission pour rompre cette spirale… Nos partenaires de vie doivent être prêts à nous soulager dès qu’on en ressent le besoin avant que la situation ne s’aggrave.
→ Parler de la charge mentale factuellement
Les faits, les faits, les faits ! Les femmes continuent de consacrer deux heures de plus en moyenne chaque jour que les hommes aux tâches ménagères (Document de travail du FMI, 2019). Par exemple, après mon congé maternité, j’ai repris à 80% de 39H. Mon rythme s’est densifié et mes tâches ménagères n’ont pas réduit pour autant. Autant de sujets à évoquer en couple pour faire comprendre que l’idée n’est pas de m’aider, l’idée est de faire chacun sa part : nuance de taille !
J’ai aussi tenté cette méthode, à savoir d’énoncer clairement les dysfonctionnements. Le contrat est simple, basique : nous avons emménagé ensemble, nous partageons un lieu commun, un foyer. Nous devons donc prendre part tous les deux dans son entretien. Femme, homme peut importe, les tâches ménagères doivent êtres réparties par le nombre d’adultes disponibles à la maison.
De manière factuelle, nous avons donc pris une feuille, deux stylos et chacun a listé les tâches ménagères réalisées dans le weekend. Voici l’exemple très concret de mon dimanche dernier, ça a donné ça :
LUI :
- prendre une douche (perso)
- réparer vélo de Romy (famille)
- tennis (perso)
- sieste (perso)
- téléphoner à sa famille (perso)
MOI :
- jouer avec Romy (famille)
- préparer le repas du midi (famille)
- trajet plage + activité plage (famille)
- ranger les affaires de plage (famille)
- défaire le lave vaisselle (famille)
- préparer le diner (famille)
- donner le bain à Romy (famille)
- prendre une douche (perso)
Au-delà de l’équilibre en terme de liste (tu as fait X tâches et mois X tâches), il faut continuer l’exercice en ajoutant ces notions :
- Notions de collectif : Quelle tâche est personnelle ? Quelle tâches est nécessaire pour faire tourner la maison ? Cette tâche est-elle réalisée pour un autre membre de la famille ?
- Notions de temps : Combien de temps a pris cette tâche ? Quel temps représente-t-elle par semaine ? Par mois ?
- Notions de pénibilité : Quelle charge émotionnelle de gérer tous les tunnels du soir avec les enfants ? Quelle charge physique d’aspirer et laver la maison tous les jours ?
Plusieurs outils pour faire baisser la charge mentale
Après 3 ans à souffrir de la charge mentale et de multiples façons d’en parler à mon amoureux, maintenant je me sens plus armée pour m’éloigner d’elle et nous sommes mieux organisée pour développer à la fois notre vie de famille, vie pro et temps perso. Avec du recul, voici les différents outils qui nous ont aidé à faire baisser la charge mentale.
📅 Le calendrier familial partagé (physique ou digital)
Nous avons mis en place un Google Agenda partagé qui nous permet d’inscrire tous les RDV de tous les membres de la famille, les invitations, les deadlines pour l’école, les déplacements pro… Avec l’outil, nous avons mis en place deux routines :
- Premier réflexe, est-ce que tu l’as mis dans l’agenda ? est ce que tu as vérifié l’agenda ? Systématiquement, avant d’accepter une invitation ou de valider un afterwork, nous vérifions l’agenda. Hyper pratique quand on passe la journée sans se voir.
- Deuxième réflexe : check point ensemble de l’agenda familial tous les dimanches soir pour les 15 jours à venir. Clairement, le game changer de notre famille pour anticiper toutes les tâches à faire selon nos impératifs et les répartir ensemble
📝 La To Do List
Lister point par point tout ce qu’il y a à faire pour la semaine. C’est très efficace pour faire sortir ce brouhaha coincé dans notre tête et rendre visible ce qu’il y a “à faire”. Ensuite, l’objectif c’est de se répartir les tâches, parce que dire “le premier qui a le temps le fait” ça ne sert pas l’organisation familiale ! On se pose les bonnes questions : Qu’est ce que tu n’aimes vraiment pas faire, peut-être que moi ça me gêne moins ? Quelle tâche prend du temps ? Peut-on l’optimiser, la déléguer, s’en dispenser ? Est-ce urgent / important (laver les rideaux, vraiment ?) Par exemple, si c’est important à ses yeux, mais pas pour moi, alors ce sont ses exigences, il s’occupe de cette tâche. La To Do List c’est aussi une façon de valoriser le travail fait par chacun (des deux cotés). Dans notre famille, cela fait longtemps que nous avons choisi de déléguer le ménage à une prestataire parce que nous préférons investir notre temps ailleurs ! Et si j’avais connu le métier de Home Organiser, spécialiste de l’organisation familiale, cela fait longtemps que je l’aurais appelée pour avoir un regard extérieur et des solutions pratiques et durables pour trouver un équilibre familial.
🏠 Une maison désencombrée
Moins d’objets = moins de temps à s’en occuper. Par exemple, depuis que j’ai désencombré notre cuisine, elle est plus fonctionnelle, nous n’avons que des objets utiles et nécessaires pour cuisiner correctement. Je connais mes stocks alimentaires en un coup d’oeil, j’ai de la place pour accueillir les nouvelles courses sans problème, je suis à l’aise sur le plan de travail et donc je cuisine plus efficacement. C’est du temps de gagné, du stress en moins ! C’est exactement la même chose pour toutes les pièces de notre maison. Nous savons maintenant exactement ce que nous possédons et où chaque chose est rangée. L’organisation de chaque placard est simple pour tous les membres de la famille et chacun est plus autonome.
Tu as eu un aperçu de l’envers du décor de ma famille. Et je suis persuadée que de nombreuses familles vivent dans le déséquilibre. De nombreuses discussions sont passées depuis, et arrivent toujours sur le tapis chez nous parce que notre vie évolue (changement de travail, rentrée à l’école, nouvelles activités sportives, nouvelles envies de projets, nouvelles obligations…). Systématiquement, nous retravaillons les 3 outils que je t’ai partagé dans la dernière partie pour mieux répartir la charge mentale et je peux dire maintenant que je suis sortie de cette spirale infernale.


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Hello, je suis Marine !
Mariée et maman d’une petite fille, j’ai perdu pied dans mon organisation qui n’a pas sû s’adapter à ce nouvel épisode de vie qu’est la maternité.
Depuis j’ai à coeur de tester et trouver les meilleures solutions d’organisation pour ma famille, dans le but de retrouver de la sérénité, de l’épanouissement et du temps libre pour moi.
Et je te partage mes pépites d’organisation sur ce blog !